The Americans: Season 5
"The Americains", pour ceux qui ne connaissent pas la série, met en vedette, durant les années 80, une famille qui semble à première vue typiquement américaine. Les parents, Elizabeth (Keri Russell) et Philip Jennings (Matthew Rhys), sont propriétaires d'une agence de voyages. Leurs enfants, Paige (Holly Taylor) et Henry (Keidrich Sellati) sont bons à l'école. Ils habitent dans un quartier bien avec de bons voisins. Mais les Jennings sont en fait des espions russes bien cachés.
La cinquième saison débute sous une mission qui s'étirera sur les treize épisodes de l'ensemble. Cela blesse vraiment la série alors que l'habitude était de régler les missions rapidement tout en trainant les problèmes internes de la famille au travers de cela. Le traitement se fait à petit feu et devient ennuyant. La mission elle-même consiste à trouver qui veut empoisonner le blé qui est en direction de la Russie. À l'aide de leur "fils adoptif vietnamien", Tuan Eckert (Ivan Mok), ils surveillent le transfuge russe Alexei Morozov (Alexander Sokovikov) en se faisant amis avec sa famille. Philip et Elizabeth se voient aussi d'entretenir une relation amoureuse avec des sources à Topeka au Kansas, mais cette fois-ci c'est difficile sur leur couple qui devient plus en plus serré, loin de la "job" qu'ils avaient entreprise il y a quinze ans. Leur fille, au courant de leurs activités d'espionnage depuis un an, a des tonnes de questions qui mettent en doute la raison de leur présence. Avec leur contact, Gabriel (Frank Langella), qui prend sa retraite, ils se demandent aussi s'ils sont rendus à la fin de leur "carrière"? En tous les cas, Philip trouve assez lourdes les répercussions de leurs activités. C'est certain qu'avec le retour de Claudia (Margo Martindale) comme nouveau contact, les choses ne sont pas super joyeuses pour eux.
Simultanément à la mission des Jennings, Oleg Burov (Costa Ronin), de retour en Russie, se fait donner comme mandat d'enquêter sur la corruption alimentaire à Moscou. On se rend compte que les petits poissons ont du mal à de révéler les personnes plus hautes dans la chaîne de peur de représailles. C'est un peu comme la rechercher de coupables dans la Commission Charbonneau au Québec. Au travers de ses enquêtes, il se fait bousculer par d'autres départements du KGB qui veulent faire un lien avec ses activités américaines, entre autres avec l'agent du FBI Stan Beeman (Noah Emmerich). Il renie tout, mais nous savons tous que c'est ce qui s'est passé durant la saison 4. Après avoir les efforts d'Oleg à protéger la Russie et l'Amérique d'un virus mortel, Stan veut que le FBI et la CIA le laissent tranquille. Il en fait son cheval de bataille, ce qui pourrait leur causer la perte de son emploi. Stan a aussi une nouvelle blonde qui pourrait être une espionne russe selon Philip.
Il y a de bons moments forts dans la série et pas nécessairement les plus longs. Mon préféré est certainement celui lorsque Elizabeth se rend compte qu'elle s'est bien adaptée au confort américain (ce qu'elle a toujours reproché à Phillip) lorsque celui-ci parle de retourner à la mère patrie. Aussi de revoir Martha Hanson (Alison Wright) qui tente de s'adapter à sa nouvelle vie exfiltrée en Russie après avoir failli se faire découvrir par le FBI. Il y a aussi beaucoup de moments avec Paige qui ramène souvent à la réalité de la situation familiale. Il n'y a qu'un seul élément qui est affreux dans cette cinquième saison. On semble ne pas trop savoir quoi faire avec le personnage Mischa Semenov (Alex Ozerov), le fils inconnu de Philip. Il réussit à s'enfuir vers les États-Unis pour retrouver son père, mais Gabriel l'intercepte et le retourne en Russie avec le frère de Philip. C'est complètement inutile dans l'histoire des Jennings. Un peu plus comique, il y a Stan qui a du mal avec son recrutement de contacts russes. Il tombe sur Sofia Kovalenko (la jolie Darya Ekamasova) qui accepte le contrat, mais s'adonne à être plus de trouble qu'autre chose. Les deux bras m'en tombaient!
Tout comme les saisons (sauf la premiere), cette dernière se présente à nous uniquement sur DVD. La présentation vidéo est bien, malgré que la majorité des scènes sont sombres. C'est à se demander s'il n'y a pas de budget pour de la lumière au KGB. Il y a peu d'artefacts de compression visible d'un épisode à l'autre, quoiqu’étant une série lente, ce n'est pas un problème. "The Americains" est certainement un délice pour moi qui tente d'apprendre la langue russe. Que ce soit dans les maisons moscovites, dans les murs du KGB ou dans les épiceries aux tablettes presque vides, on entend du russe à tout moment. Bien sûr, de gros sous-titres jaunes sont affichés dans ces cas-là. Mon russe n'est pas trop avancé, mais assez pour dire que les sous-titres sont souvent traduits de multiples façons pour les mêmes mots. Que ce soit en russe ou en anglais, tout est toujours bien clair. Il y a un peu d'ambiophonie ici et là, surtout lorsqu'il y a des coups de feu (même avec silencieux). La musique est composée de pièces des années 80, mais rien du top 100.
Comme suppléments, il y a une revuette nommée "First Looks" (assez étranger comme nom rendu à la cinquième saison) qui est en gros une promo de moins de deux minutes sur Paige, vraiment rien de plus, vraiment décevant comme item. Cela est suivi de six minutes de scènes retranchées. Il y a plusieurs scènes entre Paige et Henry, ce qui manque vraiment à la série, mais qui auraient brisé le rythme des épisodes. Le tout est complété par une série de bloopers qui feront sourire plus que rigoler.
Malgré que l'intérêt soit très grand, que l'intrigue soit excellente, la lenteur de cette cinquième saison fait mal. FX diffuse présentement la sixième et dernière saison. Je sais déjà que l'on va revoir Sofia Kovalenko, alors l'humour dans le drame sera aussi au rendez-vous. J'ai hâte au prochain coffret DVD afin de découvrir ce qui arrivera avec la famille Jennings.
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